Conférence de presse
Expo « Solitude(s) »
« Au fond des gens, au fond de leur âme, quel est le sentiment qui domine, quel est le sentiment profond qui anime, c’est la solitude, c’est tout. »
Pascal Gregory dans L’Arbre, le Maire et la Médiathèque de Eric Rohmer
Extrait du texte qui a été censuré de l’exposition :
« L’association Curry Vavart est à l’origine de l’occupation de La Clef puisqu’une poignée de ses membres a créé l’association Home Cinéma pour fonder l’occupation et protéger le cinéma La Clef de toute spéculation immobilière à son encontre. Cette exposition sauvage des artistes de Curry Vavart sur les murs du cinéma La Clef a donc été réalisée pour témoigner de la mainmise toujours actuelle d’un rachat scandaleux (par La Clef Revival) et prémunir le tissu associatif urbain de ne jamais oublier de résister avec son imaginaire, et ce malgré les spéculations morales, politiques et immobilières à notre encontre… »
Cela démontre bien :
1) La peur du secteur associatif de la moindre critique (pourtant à raison) envers La Clef Revival, association représentant les pouvoirs en place et sous couvert d’une lutte (évidemment dévoyée depuis fin octobre 2021).
2) Le manque de solidarité de ce secteur à l’égard d’une association en détresse (La Clef Survival), pourtant légitime de par les fondateurs de l’occupation et de ses membres les plus actifs / créatifs qui se battent encore et toujours désespérément pour un cinéma de quartier.
Kino Club Umlaut
Mobilisation artistique pour un happening géant au cinéma La Clef
Mobilisation artistique pour un happening géant au cinéma La Clef (34 rue Daubenton, Paris 5e, Métro: Censier-Daubenton, ligne 7) !!!
Exposition sauvage à 18h et Projection plein air illégale à 20h !!! Plus vous serez nombreuses et nombreux, plus la séance pourra se réaliser !!!
Venez bien couverts, et avec vos lumières (lampes torches, frontales, briquets, portables) et vos caméras et autres appareils photos.
Et si vous faites des photos, envoyez-les nous au contact suivant : laclefsurvival@gmail.com
Kino N°100
AVERTISSEMENT
Cette séance dans le cadre de cette 100e séance du Kino Club ne dépendra que de vous pour qu’elle ait lieu !
Plus vous serez mobilisé pour voir ce florilège de films – dans un lieu dont on vous révélera le secret de sa séance peu de temps avant -, et plus la projection aura des chances de se réaliser. En effet, le lieu proposé pour héberger cette séance sera illégal, mais sans danger. Seuls les responsables de la soirée répondront de leur action culturelle subversive ! Mais vous, si vous venez, vous pourrez au moins vous targuer d’avoir encore de l’audace ou/et de la curiosité dans ce bas-monde ! Félicitations si c’est le cas !
Nous pensons qu’il est nécessaire que le spectateur devienne « artiste » grâce à ce dispositif conceptuel illégal où sa présence contribuera plus que jamais à rendre possible une séance unique de cinéma, voire même à la « produire » collectivement. Chaque spectateur deviendra ainsi un participant, une pièce manquante d’un puzzle, ou plus précisément d’un projecteur. La beauté de cette séance sera d’être bien réelle, et au risque de l’annulation par les forces de l’ordre de l’œuvre matérielle projetée. L’immatérialité d’un film relèvera bien plus du symbolique et de la communion collective que du numérique désincarné ou d’un produit dérivé ! Pour en savoir plus sur cette bien étrange séance et nous suivre, allez sur le lien suivant : https://revueshoot.fr
Aujourd’hui, toute action culturelle et artistique doit être subversive, et plus que jamais. On nous a beaucoup trop endormi de politiquement correct, trop assené de bien-pensance, trop martelé d’hypocrisie et d’opportunisme pour «réussir» ! On a trop instrumentalisé le secteur associatif et revendiqué des velléités collectives pour nourrir des ambitions personnelles, et spéculer sur celles professionnelles. Le collectif a bon dos pour déresponsabiliser les lâchetés individuelles. On doit arrêter de confondre activisme et arrivisme, luttes et gloriole, courage et égoïsme, action et paroles.
On ne refait pas l’histoire, on la défriche. On ne censure pas l’audace, on l’encourage. On préfère débattre que juger, comprendre que condamner, aimer plutôt que haïr !